dimanche 3 mars 2013

Nymphe, se revêtant toujours


Petite cascade, Les quatrains valaisins - Rainer Maria Rilke



de ce qui la dénude,
que ton corps s’exalte pour
l’onde ronde et rude.

Sans repos tu changes d’habit,
même de chevelure ;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure.

Rainer Maria Rilke


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire